Le ptôsis se défini comme une chute de la paupière supérieure par impotence plus ou moins importante d’un des deux muscle assurant l’ouverture palpébrale (muscle releveur de la paupière supérieure et muscle de Muller). On distingue les ptôsis congénitaux et les ptôsis acquis.
– PTOSIS CONGENITAUX
Le ptosis est présent à la naissance, il peut être uni ou bilatéral, isolé ou associé à une paralysie oculomotrice ou à des mouvements anormaux des paupières.
Les techniques chirurgicales de correction:
-Raccourcissement du muscle releveur s’il est fonctionnel
-Suspension au muscle frontal dans les autres cas.
L’intervention se déroulant sous anesthésie générale le plus souvent entre 4 et 6 ans
– PTOSIS ACQUIS
Il peut être :
-Aponévrotique, forme la plus fréquente, dû à une désinsertion ou à une faiblesse du tendon du muscle releveur. Le plus souvent lié à l’âge il peut être favorisé par une chirurgie oculaire, un traumatisme, ou le port des lentilles de contact.
-Myogène par anomalie du muscle principal.
– Neurogène par trouble d’innervation d’un des deux muscles.
Les techniques chirurgicales de correction vont dépendre de l’importance du ptosis ainsi que de la force du muscle releveur:
-Réinsertion aponévrotique au bord supérieur du tarse
-Résection du muscle releveur.
-Résection conjonctivo-Mullérienne par vois postérieure.
-Suspension frontale.
L’intervention est réalisée sous anesthésie locale potentialisée en ambulatoire.
Le résultat est apprécié 3 à 6 mois après l’intervention. Il est le plus souvent bon mais une asymétrie, une sous-correction ou une sur-correction peuvent nécessité une ré intervention dans environ 5 à10% des cas.